Le silence avant que naisse toute vie...

J'entend un murmure lointain fécondé dans le silence obscur des profondeurs avant que la pensée ne prit forme : il est une collecte de pulsions fusionnant dans un mélange indistinct que l'esprit perçoit à peine, que la conscience subit avant de lui jeter une saine lumière et disséquer la substance ainsi constituée sur le code de son échelle de valeurs ; démontant avec une précision chirurgicale l'âme ainsi révélée de la sensation, donnant à l'homme un acte d'approbation ou encore le trouble de la réprobation qui maculera son esprit des joies ou des remords, peut être des stupéfactions.
Ainsi l'être se rend bien compte de la complexité interne de son existence avant de comprendre toute la complexe pertinence de la vie autour de ce qui fait le monde dans lequel il vit ; ayant atteint ce stade d'observation, l'individu sent décupler sa perception de la quiétude ambiante où il peut entendre dans une parfaite clarté l'éclosion des efflorescences entre l'invisible et le visible afin que le réel prit corps, que le physique naquit , et que l’œil le vit.