Des mots suspendus que les lèvres ne savent prononcer...

J'entend bruire le soupir d'un noble désir, bien qu'encore flou derrière les rideaux de la passion, l'esprit en perçoit petit à petit les contours. Les mots se bousculent pour en circonscrire le périmètre. Dans mon cœur, se chantent des vœux tacites dans un rythme entonné de bonne foi, non pour t'amadouer, mais pour t'inviter à joindre ce bel élan en jumelant nos battements de cœur afin d'harmoniser d'une seule tonalité et d'une seule sonorité la substance de nos gestes dans le présent.
Je t'invite à la complicité au nom du charme que valent l'esthétique de la parole poétique et de ces regards imbus de tendresse. Ces tendres regards que nous nous déversons incessamment chaque fois que la providence nous mettait allègrement l'un en face de l'autre.
J'aimerai que tu comprennes combien l'essence de ta personne m'est précieuse, non parce que l'obscurité d'une détresse tente de m'obnubiler, mais parce que mon modeste cœur se dilue dans une tendre paix où se consume sans fin, et dans un feux doux, l'inextinguible bonheur de t'avoir rencontré ; cette fine chaleur satisfaisant le vide de l'âme esseulée, enfin consolée.
Je serre ta main dans la mienne, laissant au destin le choix de sceller davantage cette étreinte, de la mûrir afin que se construisent plus que d'affinités, que s'illumine une infaillible intimité tissée de bon cœur, sans nous ôter l'indispensable dose de folie qu'il faut pour briser la monotonie et vivre d'expériences inédites et insolites, ainsi parcourir la longue route de l'existence sur la terre des hommes.

  

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