Etranger sous les cieux...

Dès qu'il rêve d’être dans ses attributs d'homme ; et pour ce faire, tout ce qu'il embrasse s'obscurcit. Le noir teint la moindre lumière sous laquelle voudraient se retrouver ses pas, comme une imprécation ayant marqué d'une empreinte indélébile son destin, le livrant avec délectation dans le néant obscur du désespoir. Un poids sous lequel croule sa passion de vivre. La vie ne devient ni plus, ni moins qu'une résistance qui, à son tour, se mue en souffrance se diluant enfin dans un silence complet où l'homme fond dans l'impassibilité malgré la magnitude élevée de ses difficultés. Rien que d'ennuis, la nuit ne l'apaise pas plus que le jour, son regard hagard suit le soleil dès qu'il apparaît jusqu'à ce qu'il disparaisse, dilué dans l'horizon, sans essuyer ces maux l'accablant. Il regarde bien impuissant cette précarité teindre ses lendemains de tant d'incertitudes, mais il ne baisse pas les yeux, ni les bras, il entend lutter jusqu'à ce que toutes ses forces s'épuisent.
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