Un froid oppressif ...

Même le pavé est givré. Il souffre d'un froid ayant glacé cette vivacité transparaissant de ses dalles illuminant de lumière, en complicité avec la splendeur des rayons solaires, venus d'un ciel ivre des baisers d'un soleil chatoyant, caressant les nuages d'une tendre lueur comme un fil semblant s'étendre sur toute son étendue jusque dans les confins de son infinitude. 
Dehors, le froid est impérial. Son règne est translucide et avide de posséder chaque seconde afin que nul instant n'échappe à son imperium. Le vent charrie l’ubiquité de sa majesté dans tous les coins afin que son apogée soit total et totalitaire, abusant de l'arbitraire de son incroyable pouvoir, distribuant une bonne dose d'atrabilaire dans les âmes, comme si cette fraîcheur exponentielle ne pensait que traire jusqu'aux dernières gouttes l'enthousiasme des hommes. 
Ainsi le pas hâtif, usant les semelles dans cette course où sévit l'oppression invisible d'un adversaire impitoyable, l'homme se résigne à se calfeutrer derrière les quatre murs de sa maison, pour se protéger de ce souffle balayant l'atmosphère avec prégnance. L'air est frigorifié, les temps sont presque figés dans la glace d'un froid hallucinant ayant emprisonné les instants gelés dans la profondeur de son trône.  

Commentaires

  1. Même le pavé est givré. Il souffre d'un froid ayant glacé cette vivacité transparaissant de ses dalles illuminant de lumière, en complicité avec la splendeur des rayons solaires, venus d'un ciel ivre des baisers d'un soleil chatoyant, caressant les nuages d'une tendre lueur comme un fil semblant s'étendre sur toute son étendue jusque dans les confins de son infinitude.
    Dehors, le froid est impérial. Son règne est translucide et avide de posséder chaque seconde afin que nul instant n'échappe à son imperium. Le vent charrie l’ubiquité de sa majesté dans tous les coins afin que son apogée soit total et totalitaire, abusant de l'arbitraire de son incroyable pouvoir, distribuant une bonne dose d'atrabilaire dans les âmes, comme si cette fraîcheur exponentielle ne pensait que traire jusqu'aux dernières gouttes l'enthousiasme des hommes.
    Ainsi le pas hâtif, usant les semelles dans cette course où sévit l'oppression invisible d'un adversaire impitoyable, l'homme se résigne à se calfeutrer derrière les quatre murs de sa maison, pour se protéger de ce souffle balayant l'atmosphère avec prégnance. L'air est frigorifié, les temps sont presque figés dans la glace d'un froid hallucinant ayant emprisonné les instants gelés dans la profondeur de son trône.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés