Le courage de réfléchir dans la communion interculturelle de l'humanité...

Mon silence est têtu, il est rempli de mots justes pour rassurer le fort intérieur de ce que je vaux. Je ne m'asperge pas d'éloges. Je m'infuse assez de force pour voir s'accomplir mes nobles dessins sur ma modeste destinée grâce à ces vertus que mon être a rencontrées par un détour du hasard, bien logées dans les confins de ma sensibilité et de ma raison, pour en faire des textes. Des parchemins à travers lesquels je transmet des émotions relatives à la nature de l'homme, confirmant de facto l'universalité et l'indissociabilité, à la fois, des instincts et du sentiment humain. 
Mais aussi, point d'illusions de naïve foi dans mon esprit modeste, sachant que le monde dans lequel la vie nous a été concédée est parsemé d’âmes perfides, dont le seul et unique but est d'atrophier quelconque volonté d'excellence par des insinuations et des préjugés péjoratifs, nuisibles au rayonnement d'un talent en instance de maturation ; mieux, lorsque cette activité, réputée élitiste, qu'une certaine catégorie de personnes considère comme une exclusivité, se pratique avec aisance et sans complexe par les hommes vivant dans un coin de l'humanité que l'histoire - la leur, celle écrite au nom de la grandiloquence de leurs génies, de leur prestige dantesque et cynique, bien souvent, sans qu'ils ne veuillent toujours s'en rendre compte - proclame à qui voudrait l'entendre comme grégaire, pauvre, et sauvage : la misère du monde. Une misère dans la chair comme dans l'esprit.
Chaque fois que je fais preuve de cette assurance, cette pleine possession de mes aptitudes réelles dans l'écriture et dans la lecture, sans nier cette impérieuse nécessité de me parfaire ; j'entend dire que cela frise l'orgueil et une surestime de soi. N'a-t-on pas besoin de se remplir d'une bonne dose de certitude dans son fort intérieur pour affronter la gratuite hostilité des hommes insatiables dans leur volonté de domination et d'asservissement de la pensée réfléchie? Cette passion d’être le top du monde : un fait vécu parfois en toute inconscience par l’être qui en est le sujet. 

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