Le jour tient la vie dans sa main...

L'air est rempli de fraîcheur, il souffle sur les espaces vides avec une douceur froide. Le ciel est clair, aucun brouillard ne pend à l'horizon où ne s'aperçoit que la surface du lac reflétant la lumière d'un soleil timide là haut. Le jour commence imbu de tranquillité, et les hommes s'activent dans ces efforts ultimes en fin de semaine afin de parfaire leurs objectifs.
Les visages éreintés par le poids des responsabilités, les hommes ne rêvent que d'un temps de répit, d'un instant de rupture pour décompresser cet étau de survie qui les ceint depuis qu'ils ont su que survivre ne pouvait qu'être possible que moyennant ce qui avait été dit dans la fable du laboureur de Jean de La Fontaine.
La chaussée est pleine de monde, des anonymes qui se croisent en toute indifférence, bien plongés dans ces idées construisant l'utilité d'une vie ; chacun y va de son pas, lent ou hâtif, pour bâtir même d'une pierre, ce qui lui tient à cœur. Chaque fois que l'aube commence à éclairer le jour, le bal de la vie s'ouvre aussi au même moment. Les hommes s'arriment au chronomètre de l'existence qui n'a jamais cessé de compter dès qu'ils avaient commencé à exister dans les lointaines contrées dans le sein maternel.
Image : Google


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