Quand la terre préserve la vie...

Le temps est doux, un ciel flou pend sur la cité. L'air est frais, son courant bien imbu de froid, mon regard plein de foi se perd dans l'horizon. Les eaux du lac paraissent immobiles, les cygnes voltigent au-dessus de sa surface, les corbeaux espiègles croissent et croassent sur la berge en quête d'improbables proies. Soudain une éclaircie traverse l'esprit, un fil lumineux répand une lueur tendre dans la mémoire où la raison lit avec précision les mots muets et dissous dans cet éblouissant charme de la nature que les yeux ne cessent d'observer sans se lasser. 

Une fécondation dans l'esprit où l'imagination prend corps dans une infaillible perception de ce que vaut le triptyque scellant cette harmonie naturelle dont est pourvue la belle parure que nous voyons dans la beauté inouïe de la nature qui nous entoure.

Une paisible image où, dans l'invisible mécanisme à l’œil nu, la terre se régule dans son équilibre parfait, mélangeant dans une parfaite maîtrise les éléments dont elle est pourvue afin de réaliser l'inconditionnelle viabilité de cet espace dans lequel l'existence nous a été concédée pour pérenniser la continuité de la race des hommes et de toutes les espèces indispensables au maintien de ce microcosme propice à la vie. La terre préserve la vie.