A chaque effort, j'étais plus proche de toi...

Alors mes pas légers arpentaient les sinueuses pentes de ces horribles écueils, d'un rythme apaisé et assuré, je les dépassais les uns après les autres, mu par un désir transcendantal où ne s'apercevait que la lueur de ton allégresse, de ton impatience de communier avec nos instants de fine complicité, avec ton petit corps ivre de joie incontinente d'être serré dans mes bras fermes et doux à la fois.
Je domptai ces maux couinant à l'intérieur de mon corps assailli par la fatigue, l'érosion de l'espoir et l'incidence d'un mal innommable qui lui rongeait la bienséance dans un complice silence du fond de l'être où juste quelques malaises s’élevaient pour rendre compte de l'effort de la résilience.

Commentaires

Articles les plus consultés