Le charme de la nature devant le regard hideux de la haine...

Je regardais le ciel avec passion, je m'enivrais de sa sollicitude bleue, de son silence d'en haut où trônaient le soleil levant et cette lune têtue de se laisser vaincre par le jour débout, je levais mes yeux vers les bleus nuages pour ne pas infester mon bonheur de vivre de ces regards remplis de haine et de dédain, de cette répulsion gratuite dont s'octroyaient les petites âmes d’orgueilleux grandiloquents, je laissais mon imagination s’étreindre dans l’inouïe tendresse que m'offrait l'immobilisme des arbres dénudés sous l'impérieuse fraîcheur d'hiver, je m'émerveillais de cette fraction de seconde quand je pouvais recevoir en pleine figure la caresse du soleil : la fine chaleur de ses rayons me comblaient d’infinies joies indicibles, faisant naître dans le fond de mon esprit le comble d'une affection dont nécessitait l'être seul que j'étais devenu, ainsi donc je n'avais cure de la méchanceté des hommes.
Je me refusais d'ouvrir une brèche à l' avilissement de mes aptitudes de poète, jamais je n'embrasserai le délicieux mets de la vengeance bien qu'il m'était légitime, au contraire je me laissais purifier par la lueur du pardon lavant mon âme de toute souillure, et m'octroyais tous les plaisirs de me réjouir de vos malveillances comme de la matière à rendre lisse et brillante par des simples mots  pour que le monde se rende compte de son absurdité par le biais de vos abjects instincts.  Je souriais encore après avoir agencé ces modestes lettres les unes derrière les autres, et je vous souhaitais une heureuse vie de méchanceté.

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