Quelques mots pour mon petit homme...

Dans le froid où les lueurs de nos souvenirs  dessinaient le plaisir de nos instants frais que le passé ruminait dans la lumière du présent. Je vivais la roue de l'âge fondant dans la candeur de tes attitudes lucides au milieu de la splendeur de ton monde d'insouciances, je conjuguais l'espoir de nos lendemains à venir dans cette effervescence de nos éternels moments d'hier plus que jamais présents dans le fil de nos destins entremêlés dans cette généalogie où nous serons inséparables jusqu'à la fin des temps.
Je revoyais la limpidité dont étaient empreintes toutes les intentions que tu me conviais à transformer en actes afin de vivre la matérialisation de tes désirs de découvrir ce monde immédiat où tu vivais désormais.
Satisfaire la curiosité de tes instincts de voir au delà de la limite physique de tes yeux, t'approprier le milieu où la vie t'avait été concédée. Dans le brouillard de l'éloignement et de ses aléas, les bribes de sons et d'images valaient une fine lumière donnant tout un sens à l'illumination d'une espérance vivement souhaitée dans nos cœurs en totale communion de vœux.
Je nourrissais plus que jamais la passion de te serrer dans mes bras, te guider sur le chemin de l'existence sur la terre des hommes où tout se déconstruit dans les prétentions démesurées des hommes rendant le monde plus qu'incertain, te donner les bases pour que toute humanité en toi ne disparaisse derrière l'avalanche des maux doux qui rongent le monde.