Ma main n'est qu'au service de ton bonheur Petit Homme...

Je drainai une lourde infirmité, un handicap qui paralysait l'arithmétique de ma joie de vivre.
J'étais dans une résistance inconsciente où écrire, m'écrire et t'écrire me permettaient de guérir d'une pathologie onctueuse qui s'affalait doucement sur la trajectoire de mon destin pour y faire corps. Il me fallait alors rêver, dans le passé, le présent et le futur  pour posséder la plénitude de ma destinée. Qu'aucune trame n’échappa à la thérapie du verbe afin de curer les maux qui s'y sont logés et semer la beauté de l'espoir, où te retrouver à mes cotés est une probabilité.
Je m'appliquai chaque jour à bâtir un pont avec des mots, une tâche laborieuse où seul le plaisir de te revoir comptait plus que tout. La décence et la noblesse intense de ce désir obnubilaient la main ivre de déverser la multiplicité et la diversité des sentiments parcourant l'étendue de ma solitude ; une instance que je rêvais briser avec la pertinence de ton apparition, la conjugaison à l'amble de nos destins: oncle et neveu. Ainsi sans relâche, chaque jour, je m'associais à l'intimité de l'aube avant que le tumulte de la vie n'envahisse le temps pour écrire, m'écrire et t'écrire; pour me consoler de ce long silence où ta voix ne retentissait que dans les abysses de mon subconscient.
Image Google.

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