Ailleurs que chez soi...

J'étais à cheval entre la fleur de l'âge et la vieillesse, du moins j'en apercevais les bords. Je me retrouvais alors dans un grand hall où les gens passaient, repassaient avec leurs valises en mains, s'arrêtaient devant le tableau d'affichage des arrivées et des départs, scrutaient les écrits électroniques pendant quelques instants, couraient tout suite après ou ils s'asseyaient pour attendre.
Quant à moi, bien au beau milieu de ce vacarme linguistique où je ne comprenais rien, tout m'était totalement étranger, le dépaysement était total.
Mes yeux étaient bien vides de sens. Plus je cherchais de comprendre mon invraisemblable présence à Helsinki, plus le vide du manque d'explication étendait ses tentacules dans le fond de mon esprit. Je devenais une mixture du perplexe et de l'égaré, mon regard en était le porte étendard.

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