Le réveil du petit homme...

Dés la fraîcheur instiguée par l'aube annonçant le jour nouveau, entremêlée aux sifflements d’oiseaux célébrant la beauté subliminale renversant par sa clarté le poids oppressant du charme de la nuit, ta voix s’immisçait dans les instants silencieux du matin à peine visible, tes pas retentissaient en sourdine derrière les bruits accompagnant le soleil levant.
La maison s'épanouissait  du réveil du petit homme plein d'entrain, dans la superficialité de nos sommeils évanescents ayant été apurés dans la profondeur des heures obscures de la nuit, une effervescence timide s'agitait de ce que nos âmes s'infusaient d'autant de gaieté que la tienne si spontanée.
Nous entendions prendre corps le quotidien dont l'hallali sonnait par l'entremise du désordre allègre de tes gestes ; le son de la télévision remplissait le calme des endormis, réchauffant la froideur qui avait enlacé toutes les pièces de la maison, et enfin je sentais tout le poids de ton corps dodu sur mon dos après que la porte de ma chambre fut ouverte par ta petite main. Ta voix m'invitait tendrement à ouvrir l’œil avec insistance afin que nous nous approprions le jour.
Image : naître et grandir google

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