Dans le cœur que se tisse toute l'essence de la vie...

Des fois, le fond du cœur, où se tisse le bénéfice de toutes les émotions, s'avachit, fléchit, n'arrive plus à renchérir, parait déborder, noyer dans les flots et les flux traversant de fond en comble ses cavités, semant des peines et des joies, des camouflets et des espérances, des blessures et des flétrissures. Des fois, le cœur lui même s'essouffle d’être au confluent de toutes ces émotions fortes qui traversent la vie de l'homme, jusqu'en être le thermomètre par excellence où se déversent tous les excédents de sentiments sillonnant les dédales de l'existence.
Dans ses insondables tréfonds par ailleurs, se trouvent aussi toutes les vertus indispensables à sa régénération, à sa reconstitution, à sa reconstruction malgré le poids, bien souvent acide, de ces intenses tensions qui lui cisèlent les entrailles, grattant avec indélicatesse la quiétude dont revêtaient ses parois, laissant pendre des écorchures et des gerçures sanguinolentes dans ses profondeurs noyées à la fois de sang et de déception. Ainsi au fond de son silence tumultueux, je rêvai du réveil de la renaissance, le pansement des rayures et des égratignures afin de ressusciter la passion de la vie, la résilience dans son essence pure, la persévérance, ainsi continuer à vivre en dépit et malgré tout...

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