Je rêve de toi Petit homme...

C'est dans l'absence de ton regard naïf et jovial que je mesure la taille de ma solitude, la distance s'étendant me parait longue et proche à la fois. Dans les abysses de mon esprit, les souvenirs brillent d'une incandescence inoxydable pour consoler l'âme inassouvie de ta présence.
Je conjugue la mémoire au passé pour anesthésier l'insupportable vide du présent avec sa lourde impuissance où il ne m'est possible que de penser, et non point d'agir afin de faciliter tes premiers pas sur la voie du destin.
Je respire l'air du silence pour édulcorer l'inévitable douleur qui infiltre mon âme dans une inouïe douceur, attisant la flamme de mes inquiétudes que mes yeux ne savent dissimuler des fois dans l'ombre quand les lumières sont éteintes. Je laisse couler des larmes silencieuses sur mes joues, non point parce que la souffrance de ton absence m'est insupportable, mais parce qu'en vain mon désir de te revoir ne semble être qu'une nuée d'espoir, sans lendemain.
J'entend encore la redondance de tes paroles quand il te faut satisfaire ton désir, tu ne cesses de parler jusqu'à ce que tu obtiennes ce dont tu as besoin : une insistance qui devient un ennui agréable ramollissant l'esprit dans cette urgence de prendre soin de tes désirs. Ainsi au lieu de la hâte, c'est avec minutie que l'esprit s'arrime à la tâche de rencontrer la plénitude de tes aspirations.
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