Dès dimanche matin, je pense déjà à Lundi matin...

Encore sous la couette, dans la chaleur de ces tissus soyeux et chaleureux, je n'ose sortir un membre à l'air libre, un froid timide est présent dans la pièce. Engourdi encore sur le lit bien que le corps se sent bien relaxé. La rue est déserte, un silence plein y sévit, aucune vie n'est visible. Dans mon esprit avide des mots, des textes suintent, des phrases s’amoncellent les unes sur les autres. Un sens se construit dans les abysses de la pensée pour décrire avec plus de pertinence ce tendre silence dont est fait l'instant d'un dimanche matin avant que ne sonne la cloche de la cathédrale sur les hauteurs de Lausanne. 
Dans la rue souffle un vent bien tendre, un froid doux s'y meut aussi, le ciel me parait bien nébuleux comme avant que la pluie ne tombe sous les tropiques , je croise les doigts pour qu'il ne pleuve pas quand je sortirai, car je n'aimerais pas être mouillé, ni me charger de parapluie que je trimbalerai à longueur de journée. A peine, j'entend les bruits des éboueurs, bientôt les rues seront combles, les hommes profiteront de ce jour de repos pour se balader des heures entières jusqu'à ce qu'expire le dimanche. Le soir, ils penseront à demain ; au lundi pour un nouveau départ dans leurs entrains, les esprits remplis d'espoir que les jours à venir seront mieux que ceux d'avant. 

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