Hareng ivre

Comme un hareng ivre et tenace, l’homme bègue sous le quintal de la dèche, écrasant avec emphase ces instants vécus dilués dans le débit de ce destin, où les reliques encensent le bien être d’émois aigres. Rogne et grogne tacites déchirant la platitude de ce silence plein d’accommodations, où l’être voulait puiser la quiétude afin d’apaiser l’ébullition sous tendant cette in-satiété malsaine constituant le leitmotiv de cette locomotive de la vie. 
Monologue dans l’aune du vent précieux, soufflant instinctivement pour que l’existence se maintienne, bien installée sur l’auvent que la destinée a dessiné sur sa trame de ces lendemains auxquels l’âme se hâte de comprendre et de vivre dans la plénitude de ses aspirations. 
Gong muet emballant les instants dans sa mélodie saumâtre, broyant dans l’engrenage de la torpeur les envies de longue haleine, bien bourrée d’ardeur, comme pour consommer avec avidité cette postérité où la spontanéité vient s’afficher avec pertinence. 
Impatience bien ronflant et grognant sur le tintamarre de cette avidité, où la langue bavant de ces appétits insatiables rêve de laper, à brûle pourpoint, ces envies pendantes que l’embonpoint de la convoitise attise de plein gré afin que la raison s’absorbe à jamais dans les flots de ces impulsions dantesques et cyniques. Émiettée sur le parvis du destin la sérénité, cette vertu, où se calfeutrait l’être dans le fort de l’impassibilité, loin de toute fébrilité, teintant les instants de l’inéluctable décrépitude de toute vie 

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