Extrait de mon roman : Chez mon cousin.

Au retour dans la petite maison du cousin, je me suis assis sur le lit. Un matelas à ressorts qui miaulait sous mon poids au moindre geste. Des draps puant la sueur .Bien imbibés d’une noirceur assombrissant les impressions de couleurs. Il n’était plus facile de deviner de quels dessins s’agissaient-ils ? Un baume comme un encens de souillure pendait allégrement dans cette pièce ; un parfum pestilentiel et tendrement désagréable, son odeur ou son remugle était loin d’être respirable, mais l’odorat pouvait s’y adapter.Je tentais de m’y adapter donc, non sans peine. Je défis les lacets de mes chaussures, j’enlevais mon costume et ma chemise pour m’étaler sur le lit. Le matelas continuait de miauler indubitablement. Mes yeux, à présent, fixaient les tôles rouillées de la toiture; et on y apercevait quelques trous où luisait la clarté étincelante du jour. Il faisait bien chaud,et ses tôles y étaient pour beaucoup. Ils avaient transformé la pièce presqu’en four.

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