Soliloque (15) : Extrait de mon roman...
J’avais eu une
paisible nuit où les images suaves de ma belle défilaient. Je revoyais ses différentes
facettes flânant à travers les dédales de la mémoire. Une mémoire extasiée que de telles œuvres d’art que valaient ses sourires et ses regards arborant le
labyrinthe de son intimité. Une pleine satisfaction avait empli ce vide en soi
que l’on nomme « solitude ».La certitude d’avoir été comblé était plus
qu’une évidence .Je me sentais plus qu’à mon aise. Je devais écrire quelques poèmes
encore comme d’habitude. Des mots sur les autres secouant la sensibilité de ces
lauriers afin que la conscience ne cautionne point le mal. Je n’écris pas trop
sur l’amour, mais plus sur les maux rongeant le monde et quand les hommes s’en offusqueront,
c’est le premier pas vers le bien ; le contraire du mal donc le bien.
Irina était une
exception de cette règle. Pour elle, j’écrivais des textes d’amour. Des petits
mots fous d’une âme enivrée de vin à l’effigie de cupidon au sud ouest de l’Espagne.
Dans l’apothéose de mes ivresses où trône la sensualité de ma belle de
Benimaclet -quartier universitaire de la ville de Valence-, les mots
fleurissaient dans une spontanéité naturelle avec une hâte d’écriture indocile.
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