J'accepte : Poème

J’accepte de me taire
Trituré de tous bords par ton absence
Un mal insidieux laminant le fond de ma paix intérieure
Vidant les entrailles de mon silence impuissant depuis que tes prétextes t’éloignent de moi
Un contexte attisant mon désarroi
Mon cœur voit se dénouer le lien de complicité, sa transfiguration en nœud de passivité
Je m’abstiens de m’y opposer
Conjugue donc le synopsis de tes envies avec emphase pour satisfaire ton ego
Je me résigne à élever le soprano de ma peine si grande
Cette souffrance rebelle et tacite dandinant avec témérité comme pour titiller l’âme à la solde de ses caprices lugubres
J’embrasse nos passions antérieures avec douceur, ce temps juché dans les méandres de la mémoire pour m’amnésier, tant soit peu, de cette incision malencontreuse sur une idylle consumée par la désinvolture de tes délires libertins
J’accepte de ne point dire mot, même pas un syllabe de haine ne franchira mes lèvres que je dédie au bien
De toi
S’il m’arriverait de t’évoquer, je parlerais que de la splendeur de ton charme, de la sensibilité de ton âme, de ta pertinente intelligence et surtout de tes mains si douées pour habiller et faire la beauté des autres
Tu es mon amour déraisonnable, inexplicable

Ma tendre folie

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