Recit...

Je viens d’assister à un spectacle.

-Une musique japonaise. Des redondances de la musicalité traditionnelle du pays du soleil levant. La foule amassée s’imprègne de ces diphtongues, véritables onomatopées vibrant sur les cordes d’une guitare et d’une contrebasse électriques ; l’air est frais, dans l’atmosphère pend un encens de consternation, le public est imbu de cette attention impatiente de découvrir.
-Dans le silence pesant, une silhouette se faufile lentement. Maquillée en geisha, son pas est lent s’alignant sur l’indolence de ce rythme discontinu. Il avance avec grâce jusqu’au podium avec son parapluie japonais.
Sur sa tête, une perruque transpercée des kanzashis, son visage colorié comme au japon des milles et unes joies.

-Puis par des gestes millimétrés, l’individu se calfeutre derrière le parapluie posé à terre. N’apparaissant que de moitié par des formidables contorsions du corps pour ne faire apercevoir que des membres au son de la mélodie indolente et discontinue.
-Et aussi il va simuler un accouchement plein de souffrances par un esthétique lugubre et sadique jusqu’à révéler à la fin sa nudité à demi teinte, comme artifice, partie intégrante de cette exhibition de danse moderne.
-Un exemple de l’art sans limite où il n’existe aucune limite ,tant qu’il est fait selon l’exigence d’une élégance et de la beauté.
André Maurois disait que : « Une œuvre d’art n’expose pas une vérité préétablie; elle incarne une vérité vécue. ».
-Depuis la nuit des temps, l’art se révélait rebelle et anticonformiste, encore plus aujourd’hui, dans une humanité en quête d’identité et d’originalité

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