Soliloque de mes amours en Espagne : Extrait roman (7)


Ça aurait du être une rencontre entre amis. Une convivialité ponctuelle d’une amitié de longue date. Elle m'en avait fait part. Elle avait souhaité que je m’y joigne. Comme dans une initiation à son monde, ainsi nous nous rendîmes à une messe culturelle dans un beau jardin ; un espace vert ,où les plantes dans leur splendeur verte, titillent l’imposant charme de l’architecture moderne. J’avais aimé le lieu.
Nous nous étions donné rendez vous en bas d’un des ponts traversant la ville afin de relier la partie Ouest de la partie Est. Nous rencontrions donc au Rio-un vaste espace aménagé comme une colonne vertébrale dans un corps ; il relie la ville de bout en bout presque-, elle portait une magnifique robe décolletée mettant en exergue ses épaules charnues, sa tête où illuminait sa face rayonnante défiant le poids de l’âge et ses cheveux (je ne sais pourquoi j’étais tant fasciné par ses cheveux ; moi qui avais l’explication à tout, je ne pouvais qu’argumenter par ce vœu inexplicable : je les aimais).Du haut de sa bicyclette ,elle me souriait avec tendresse, ses cheveux roux caressés par le vent. L’image était sublime.
Ce dimanche là, j’avais pointé au lieu de rendez vous un peu plus tôt. Et quelques secondes, j’apercevais ma petite fleur, belle et pleine de jouvence ainsi que de magnificence .Ses lèvres superposées, l’une sur l’autre, qu’elle frottait par un geste instinctif. Sur son visage s’affichait alors une candeur épiçant son charme fougueux .J’avoue que la voir était un délice que mon cœur savourait insatiablement. Elle est tellement belle-peut être que j’exagère-que je me laissais trop emporter par ce plaisir inouï. Qui sait ?

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