Un départ anonyme :Extrait de roman..

Un départ anonyme, sans tambour, ni trompette, à la pointe des pieds mais au vu et à l’insu de tous.je m’en allais donc d’abord en clandestinité pour partir vers des cieux plus cléments ! Y a-t-il un mieux que chez soi ? Là où tout de son essence se vit construire. Là où chaque coin porte la marque de votre enfance ou votre adolescence ! Peut être ou assurément. Des cieux cléments ! Là où votre existence prit son sens dans sa vraie valeur comme participante à la vie de la communauté ! Je m’en allais donc sans voir les miens une dernière fois, c’était pénible mais indispensable.Je m’en allais d’une triste allée. Ainsi me revenait à l’esprit les premières strophes de mon poème « triste allée » :
« Triste allée vers des horizons lointains
Abandonnant ce passé plein de souvenirs
Ces petits gestes de chaque jour où
La vie se vit construire là

Où mon existence prit son sens
Et se réalisa dans son essence
Comme dans son essentiel
Malgré les difficultés de vivre »

Oui ,je m’en allais, d’une triste allée.

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