Poéme : Je regarde de mes yeux perçants

Dans les yeux que j’ai regardés. Dans le fond de ce regard s’affichait une faiblesse de remords. Un réquisitoire tintait avec pertinence. Mes mots ont été percutants jusqu’à réveiller le mal hibernant. Une évidence que le temps ne sait absoudre dans l’océan de l’oubli et de l’indifférence .Elle est là bien sensible à quelques palabres pouvant réveiller sa vigueur. Difficile de ne point prendre conscience du mal quand la bonté est  une obstination proclamée et difficilement conjuguée et vécue. Quand le bien s’oppose à la désinvolture des passions, difficile pour l’âme humaine de trouver la voie de la paix, et de la quiétude de sa sensibilité d’être dans son attribut par excellence qu’est l’humanité.
Je regarde de mes yeux perçants. Incroyable ! Comment l’esprit  peut percevoir le remue ménage des intuitions se démêlant entre l’ivresse des plaisirs et des désirs face à la nécessité d’être, cette aptitude à plaire dans l’originalité de l’être, loin de toute friction et toute frustration.
Je regarde avec mon cœur. Cette nuée de charme qui pend dans le ciel .Insaisissable ombre des appétences attisant une flamme en mutation, que s’embrasse la vie dans un incendie des passions pleinement vécues, inscrivant des lignes et des tracés pour dessiner cette béatitude comblant le vide de l’in satiété.

Je regarde  le silence couvrir de ses souffles tempétueux des fossés de mes incertitudes, je me tais par prestige et dignité face à l’adversité de la mauvaise foi, une extinction des voix où n’existe qu’un calme pesant et pendant dans l’air.

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