La joie des gueux : Extrait de mon roman
Planqué derrière
le battant en bois de la fenêtre, je regardais l’enthousiasme de ce lieu aigre.
Arthur, mon cousin, était autour d’une table avec ses amies. Ils fumaient et
buvaient le lotoko (alcool de manioc fermenté faite par distillation). Un Joint
assez long faisait le tour des mains sollicitantes. De temps en temps, s’entonnait
une mélodie pleine d’obscénités, et l’une des filles se levait pour remuer à l’emporte
pièces un postérieur abondant, malléable et spongieux sous les acclamations du groupe,
jusqu’a exposer sa cargaison de chair à ciel ouvert. Il s’en suivait presqu’un récital
euphorique des cris et des palabres indécentes, vulgaires, des offenses patentées
aux bonnes mœurs, un spectacle strictement pour adultes consentants. Quelques
temps après dans cette ambiance pleine de lascivité salace s’ajouta quelques hommes,
et les mélodies s’entonnaient discontinuellement maintenant que le groupe s’était
élargi.
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