Promenade au musée : Extrait de mon roman...(Soliloque 8.)...
Nous avions miré
l’art et nous ne nous sommes pas lassés de nous mirer non plus. Nous nous enlaçons
dans des longues étreintes sans dire mot au milieu du charme passif de ces œuvres
sorties de l’imagination et de la solitude de ces grands noms que nous admirions.
Nos corps se serraient dans une communion instinctive où les cœurs se parlaient
avec volubilité par des pulsations intempestives. Le silence permettait aux sentiments
de mouiller les âmes et rendant fluide la complicité et la fusion ; nous n’étions
plus qu’un dans deux. Sa main trainant la mienne dans les dédalles de ces œuvres
où des fois, nous nous arrêtons pour contempler, et elle m’expliquait quelques
fois le contexte de l’œuvre.
Je ne vous l’avais
peut être pas dit-mais je crois l’avoir mentionné quelque part-, elle a étudié
les arts à l’université, donc elle était là comme spécialiste et passionnée, et
sa parole valait une expertise.
Attentivement, je
l’écoutais et encore plus séduit par la limpidité de cette intelligence comme
la cerise sur le gâteau de sa grâce .J'étais plus qu’amoureux d’elle, et cela on
ne pouvait en douter. Difficile de ne pas le croire en moi parce que c’est en
moi que plus qu’une conviction se trouvait ; c’était une certitude que mon
esprit palpait avec délicatesse de ses mains.
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