Conversation avec mon cousin : Extrait de mon roman...
Mon regard sur
lui était froid. Une humeur tenace posé sur un visage presqu’enfantin, adouci à
la marijuana, me témoignant d’une attention candide. Quand je finis de parler,
il hocha la tête continuellement .Avait il assimilé ou pas ? Je ne pouvais
en avoir la certitude, mais son attitude était plus remplie d’intérêt qu’avant.
Il mâchait ses dents et crissant l’email se frottant, émettant un son aigu et désagréable.
Inutile m’a-t-il semblé de faire la remarque. Nous supportons malgré nous. Nous
supportions que ce son aigre transperce nos ouïes .Cette acrimonie suscitait en
moi une chair de poule : mes pores s’enflaient et devenaient bien visibles
qu’on pouvait les compter jusqu’à dénombrer le nombre de poils que j’ai sur le corps.
Je m’abstenais malgré moi et je supportais.
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