Extrait de mon futur roman :Soliloque sur mes amours d'Espagne(2)

Elle est brillante, bruyante aussi. Elle a des mains en or. Elle est peintre. Pas pour peindre des maisons. Mais elle est comme Picasso ou Van Gogh. Des femmes peintres dans ces siècles là, vous en connaissez?
Pourquoi n’en parle t on pas dans cette époque contemporaine ? Et j’entends parler de féminisme.
A propos de féminisme, elle est jusqu’à la moelle. Elle a cette fibre qui est la leur, l’insurrection. L’insurrection, contre quoi ? La société machiste ! Elle est une femme révoltée. Une insurrection contre le sort de son genre sur la terre des hommes. Encore une définition simpliste et machiste.
J’espère qu’elle m’en excusera. Mais la faute est à la grammaire pratique de la langue qui englobe la femme dans l’homme. L’homme, une spécificité à part entière de l’espèce humaine autant que la femme, mais une globalité de l’humanité est attribuée à l’homme et la femme y est incluse.

Peut être que c’est à cela que ma belle espagnole est tant rebelle, même désinvolte-je n’exagère pas-je le pense.

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