La berge de la mer : lieu de ma confession : Poème

Tendre vastitude où s’étendent à l’infini des eaux capricieuses
Caressée par l’onde du vent comme pour embrasser l’élan de son charme infini
Enveloppé dans l’élégance de cette brume de ce matin affectueux et doux
Ainsi mon regard se noyait dans l’infinitude
Dans cette insondable beauté que mes mots ne savent qualifier
Et je savourais dans mon intimité profonde
La sincérité de la nature, sa limpidité devant les souillures de la condition humaine
Comme m’exorcisant des maux ciselant la paix dont mon esprit a besoin
Assis sur un banc de béton, je mirais la mer et respirais son air frais ; et je pensais à elle
A jamais enfouie dans mes beaux souvenirs de la péninsule ibérique
Evitant de croire à la voir revenir
Pour ne point souffrir dans les cris des espoirs inassouvis
Je regardais la couleur de cette surface mouvante
Et je revoyais le vert olive de ses yeux
Son regard semble briller et poindre comme une lueur perçant la brumasse enveloppant les instants
Ce n’était qu’un mirage, je n’étais plus qu’un homme seul accroché à une réminiscence que le temps était entrain d’enterrer
Elle s’en est allée, et je ne suis resté qu'esseulé avec son ombre trônant dans ma mémoire

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