Soliloque de mes amours en Espagne (6) : Extrait de mon roman...
Du haut de son âge,
elle affichait une désinvolture digne d’une puberté à peine entamée. La différence
ce qu’elle est assez expérimentée pour ne pas se laisser immerger dans les
flots de ces plaisirs inouïs. Elle cherchait l’amour avec une énergie digne d’une
adolescente impatiente de palper les premiers poils de son pubis. Disons, une
impatience de trouver l’âme sœur: cet esprit compatible au sien dans une énième
tentative. Parlant des tentatives : elle en collectionnait et aucune ne
semblait lui plaire. Ses rêves d’être aimé, elle les avait en couleurs.
Mais ils
finissaient toujours par se déteindre. Dilués dans la mer des illusions dissoutes.
Elle me dit un jour que j’étais trop soumis. J’en avais souri car j’étais un
homme sévère et dur (Mais aussi je la respectais et jamais je ne me suis senti compressé,
au contraire j’avais toute mon indépendance et ma lucidité pour bien analyser
les faits ; nul besoin de faire de la contestation inutile), qui par la
force des événements, a découvert les vertus de la flexibilité et de l’amabilité.
J’avais accepté de diluer le trop plein de rigueur dont était faite ma personne
pour apprendre des autres. Pour bénéficier des acquis utiles des autres.
Avec elle d’ailleurs,
je fis pareil et j’ai appris beaucoup de gens, de leurs attitudes, de leurs
façons de vivre. Cela était encore plus justifié à cause de l’instabilité de
ces émotions : bouillon inconstant en elle dont la maitrise n’est pas
totalement sûre. Alors je me complaisais dans une passivité aimable.
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