Diluée dans l’ombre du destin : poème

Diluée dans l’ombre du destin

Emportée par le souffle du vent

Ton image dissoute dans l’avalanche des secondes, des minutes et des heures

Ainsi empilée dans le fin fond des mois

Tu disparaissais à jamais

Mes yeux en larmes ne suivaient plus que ta silhouette floue s’enfonçant dans les adieux inavoués, mes s’évanouissaient dans l’angoisse de ton absence inéluctable

Je sais que t’en vas, tu me quittes et je ne sais quand le charme de ton sourire me serait encore dédié

M’apportant une allégresse particulière, unique à mon cœur parce qu’avant tu souriais rien que pour moi, une suavité exclusive que je percevais

Je laisse ma détresse dans le silence, mes cris de douleur sont là et sans voix

Ils retentissent de leurs décibels muets

Ne t’inquiète donc pas, personne ne saura mot afin que nul te condamne

Tu peux t’en aller, je ne me plaindrais que par des soupirs sur les ondes du vent

Tu peux t’éclipser

Je t’embrasse tendrement

Au revoir dans l’incertitude de ne plus te rencontrer dans les prochains jours

Mes vœux, les meilleurs pour tes lendemains