Ébloui par le charme de la nature et de l'horizon que par celui des hommes...

Des fois dans la longueur de la distance, le silence devenait insupportable, il rapprochait de la lisière de l'oubli ; son obscurité malmenait le bien être encore précaire, elle attisait le vent de l'inquiétude, livrant dans les abysses de l'incertitude nos passions.
J'ai appris à me dépouiller de tout ce dont mon cœur se garnissait lorsqu' il arrivait de penser à nos instants d'intime confession, j'ai su intérioriser la piété pour conjuguer la noblesse de te dire avec élégance des mots gentils, mais je n'ai jamais craint la simplicité avec laquelle se construisaient ces ingratitudes ruinant l’honnêteté des sentiments inoxydables au nom de la prévalence des charismes inutiles et insensés propices à l'édification de l'imbroglio du désespoir.
Ton absence est un effroi frustrant mon enthousiasme, elle est l'émoi qui plane sur le calme absolu que tu m'a concédé de plein droit ; ainsi je ne pouvais m' empêcher de traîner dans les dédales de l'angoisse l'esprit espérant vivement un signe de ta part : la preuve que tu sais que j'existe et je suis cher à ton cœur.
Alors, j'attendais avec impatience que ton désir fasse retentir la sonnerie de mon téléphone pour combler mon être du plaisir de tes nouvelles sur les cordes de ta voix sensuelle et enjouée. J'y pensais encore hier, mais depuis, j'ai su que cette attente sera infructueuse, elle ne sera qu'une série de points de suspension. Je continuais donc de suivre mon destin, flirtant avec la pureté de mots, la sincérité de leurs essences me rassurait, au moins avec eux, le dialogue a toujours été franc sans effervescence aucune.
Le charme de cet horizon insaisissable vers lequel les lettres amoncelées m'acheminaient paraissait d'une inouïe sainteté. Je m'y rendais le pas sûr et lent.

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