Elle est si simple ce que nous enseigne la nature...

Dans cette lueur crépusculaire suintait une inépuisable amabilité où s'arrosait dans la voûte de l'humanité une nuée parcourant l'existence comme un soupir afin d'inciter les hommes à s'aimer, et, à désirer la vie. Une confiance naissait avec timidité dans une indicible tendresse remplie d'une ferme assurance, elle ragaillardissait l'être dans la possession des lendemains.
Entre mes mains, l'avenir se façonnait comme de l'argile dans l' atelier d'un potier, il se tenait avec la certitude d'en faire une oeuvre d'art et utile pour que le monde soit plus sûr qu'à craindre. Ainsi dans mon dialogue muet, j'étais sûr qu'à l'aube quand les enfants sortiront de leur sommeil, s'apprêtant, pour aller construire ces aptitudes indispensables à la continuité de ce monde meilleur qui me préoccupait, ils auront un cœur rempli d'enthousiasme et de cette candeur de plein droit liés à leur âge : l'âme imbue d'une inconsciente humanité et le pas allègre vers un destin encore incompris. Leur sourire pérennisait ma foi aux lendemains, des murmures innocents entendus devant leur sainte présence aseptisaient les lendemains de bien d’inquiétudes, ainsi dans le silence regardant les temps crépusculaires et l'innocence de l'enfance, je me remplissais d'une replète accalmie, que mon regard se laissait happer par le charme de la nature.
Ainsi le poids du désespoir s'amenuisait, le mirage d'un espoir était possible de renaître dans ce monde de plus en plus lugubre, inique et cynique.

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