Une image, un souvenir et un texte avec des simples mots...

Je regardais la blanche étendue dehors où jouaient les enfants, cela m'instillait un intense désir de faire pareil que la famille d'à coté. Puis, quand je décidais de ne plus y penser, je sentais comme avoir abandonné un poids lourd, et, les draps de la mélancolie me couvraient d'une chaleur âcre.
Je me rasseyais sur ma chaise, les mains posaient sur ma table de chambre où un abat jour reflétait une lueur jaune éclairant mes notes, je reprenais mon stylo et je me remettais à écrire. Je me mettais à écrire des mots pour que survivent les émotions balayant la vaste étendue de ma solitude, je tissais avec des lettres des textes pour relier mon existence à sa passion : celle de donner une certaine mélodie aux mots dans une redondance enivrant l’ouïe comme l'aptitude de percevoir les sons, et de comprendre toute l'essence de son contexte avec la magnificence de sens pour la préservation de l'harmonie du monde où la brutalité semblait être la vertu ; donnant à la poésie sa capacité de construire la résistance là où le brut et le vulgaire abondent afin que son charme et sa beauté surabondent.  Je me sentais bien loin et bien seul, les rires des miens me manquaient, des images enfouies dans les souvenirs remontaient à l'actif de la mémoire pour faire revivre cet agréable passé.

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