Un temps ivre des plaisirs suicidaires ...

Alors dans cette précarité plus que grandissante, des discours désignaient à tort et à raison les causes de ces incertitudes dont les tentacules n’épargnaient plus aucun coin de la planète ; torpillant la paix de vivre s’éloignant à laquelle aspirait le peuple, jusqu’à lui désigner le souffre douleur de ces meurtrissures à venir et présentes, sur qui il pourrait déverser toute sa bile.  
Fécondés donc devenaient les esprits par cette semence amère qui enivrait la conscience dans le bain de l’acceptation de ces abjectes passions imbibées des mots savants, ainsi pouvait se perpétrer avec facilité le mal dans le destin des semblables sans états d’âme. 
L’ivresse des loisirs dans laquelle baignait notre époque, occultant toute la souffrance que s’était chargé le cours de l’humanité depuis des siècles, et, malgré les mises en garde pertinentes de ceux qui ont voyagé dans le temps à travers la pensée : ces esprits avisés comme des éclaireurs dans le brouillard des lendemains que nous souhaitons meilleurs, à qui l’avenir a eu l’immense et la divine bonté de révéler la taille de scarifications dont il serait porteur demain ; l’horreur que nous nous construisons au nom de l’évolution à tous égards.



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