La paix des pierres...

Dans l'isolement complet et absolu, ma disette de mots accablait mon esprit pour immortaliser toutes les éclaircies qui semblaient poindre dans le brouillard de ma lucidité avide de comprendre et de saisir ces mystères dévoilés à la lisière de son entendement.
Je parcourais ce paysage façonné par l'impérieuse et impétueuse imagination de l'homme, marqué par l'empreinte de la modernité ; je m'exclamais de son mutisme plat où toutes ses plaintes s'extasiaient d'aphonie.
Je voyais des pierres millénaires et anonymes jonchées le bord de la route avec une magnanimité de bonnes âmes malgré l'immense potentiel de destruction dont elles regorgeaient, elles proclamaient fortement et ouvertement sur les parois de leurs différentes façades lapées par le vent et la rosée leur pacifisme : une bonté infinie non échue sur la ligne de temps, infiniment disponible sur la perspective des lendemains pour ceux qui habiteront la terre demain.  

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