Sous le poids de l'iniquité...
Sous la
splendeur de l’injustice nous écrasant de son iniquité
Nous garderons
le sourire et le cœur léger
Avec toute
la simplicité de nos âmes humaines
Malgré les
meurtrissures et les humiliations
Nous resterons
des hommes dignes
Nous regarderons
dans les yeux la persécution
Laminant notre
prestige d’hommes libres
Jamais cet
opprobre ne nous traînera dans le jardin de la rancœur
Pour en
manger les fruits
En silence
avec les mots, nous lèverons des boucliers pour combattre ce plaisir indécent
dont on ne cesse de nous couvrir sous couvert des lois abjectes
A aucun
moment, nous laisserons couler des larmes des martyrs
Ni le
désespoir prendre le dessus sur nos esprits
Bien que
nous sommes marqués du sceau des misérables
Affrontant chaque
jour dans les rues ces regards imbus de ces maux remplis de confusion où sont
fécondés le rejet et la haine de ma couleur de ma peau :
Produits de ces discours
teintés de xénophobie à peine voilée
Cette disparité
lexicale et dialectique célébrant le déni de l’autre
Crachant sur la valeur de l'homme
Une honte à
la démocratie et à l’humanité de la raison
Dont nous
ne cessons de faire prévaloir pour nous distinguer
Comme le
meilleur de la créationHeureusement tous les matins, dans les fraîcheurs pendantes de tendre matin
Le vent nous gratifie de sa magnanimité
Il souffle, caressant ces éraflures latentes sur la peau de l'âme
Il souffle, caressant ces éraflures latentes sur la peau de l'âme
Chaque fois que nous pouvons jaillir de sous terre
Comme des ressuscités de chaque nuit déchue par le jour naissant
Ce trou exigu, où nous avions en partage nos malheurs d'individus sans patrie
Comme des ressuscités de chaque nuit déchue par le jour naissant
Ce trou exigu, où nous avions en partage nos malheurs d'individus sans patrie
Où nous logions comme des exclus du charme de la vie et de ses libertés de bien être
Obligés de disparaître sous la terre comme frappés d'insignifiance
Dans le concert des voix humaines
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