2015,une année cruciale pour Podemos en Espagne....
La formule de
Barack Obama « Yes, we can » est désormais plus que symbolique et,
même magique car depuis l’Espagne a vu le vocable fissurant l’aggiornamento
politique traditionnel. Depuis les scandales de corruption et de mégestion des grands
partis ayant précipités le royaume des bourbons dans la précarité ,des
nouvelles perspectives ont émergé.
Ainsi depuis le
15 mai 2011 naquit ,à la puerta de Sol à Madrid ,dans la foulée des manifestants
contre la main mise des banquiers sur la démocratie, une contestation et , un mouvement vit le jour.
Récusant toute affiliation si ce n’est que celle du peuple dont il est issu.
Ainsi des vœux lancés dans un espace assoiffé de changement verra germer,
puisque la nature ayant horreur du vide béant pendant qu’elle est pleine de fertilité, « Podemos ».
Le discours de
Podemos stigmatise la mauvaise foi des choix politiques économiques et stratégiques
de ses 30 dernières années dans un pays, où la démocratie semble avoir perdue son essence ,depuis la transition d’Adolpho Suarez avec la fin de la dictature franquiste. Des leaders
jeunes ridiculisant leurs interlocuteurs lors des débats télévisés à propos de
leurs hérésies patentées ayant contribuées directement ou indirectement à la débâcle
économique de leur pays. Et cette dépréciation est de prime abord ressentie sur
la qualité des services sociaux de base que l’état offre aux citoyens. Ainsi la
pauvreté faisait de nouveau pendre son étendard
de manière flagrante, plongeant les milliers d’espagnols dans l’incertitude des
lendemains, non pas parce que le pays est pauvre, mais parce qu’il est géré par
un groupe de maffieux, déjà la pléthore d’affaires judiciaires politiques en est
la preuve.
Au peuple
espagnol de décider en 2015, entre les vieilles recettes qui les ont abreuvé de
fumisteries et d’illusions et la lueur d’espoir que vaut le discours encore théorique
de Podemos, presqu’une pédagogie des incorruptibles avec leur charmant Eliot
Ness qui pourrait nettoyer l’opprobre dont s’est couverte la classe politique espagnole.
Déjà en Grèce d’ici quelques semaines, va être donné le ton de ce ras le bol, peut être
ce raz de marée. Wait and See.
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