Soliloque(47)...
De nouveau avec
mon vélo, je roulais dans la nuit. Il faisait frais. Un vent balayait la ville
avec une douceur impériale .Les feuilles s’agitaient avec langueur bruissant d’allégresse.
Dans l’air du temps, difficile de ne pas entendre cette caresse de l’atmosphère
enveloppait la nature quand la nuit régnait. Je venais de traverser la moitié
de la ville en quelques minutes. Passion quand tu nous tiens que des exploits
extraordinaires à notre actif. Que de prouesses transcendant les limites de
notre perception physique des choses .J’arrivais à l’endroit avoisinant le lieu
de du rendez vous ; une cathédrale
vieille de quelques siècles brillait de vétusté à coté d’autres bâtiments
rénovés. Je m’approchais du café de las horas. À peine que je me pointais sur
la terrasse, Irina se mettait debout pour me serrer dans ses bras. Mes yeux se
perdaient dans l’océan vert de ses yeux, ses lèvres tamponnaient les miennes sèches
avec sensualité, imbibant leur fraicheur
avec tendresse sur ma lippe. Elle me chuchotait des mots gentils, ses mains
caressaient mon visage, ma mélancolie latente s’exorcisait et le poids du doute
s’allégeait.
-Como estas Cariño ? Une question petite. Toute petite mais pleine
des sous entendus dans mon esprit inquiet en quête de tranquillité. Une banale
question entre amoureux qui semblait combler le désert de mes inquiétudes en
bourgeons de rose. Infiniment petits auxquels je m’étais accroché prétendaient
vouloir grandir. Mon cœur s’obstinait à croire encore à l’amour entre nous mais
ma raison me rappelait ce que valait le terme simulacre. Surtout que le vocable
« Cariño »signifiant chéri me comblait d’illusions (Pas moi), mais
mon cœur en était ivre. Une ivresse où l’invraisemblable issue n’était que du vinaigre,
disait ma raison. Elle était élégante dans sa robe moulante à mi cuisses avec
des fleurs bleues et brunes. Avec une veste marronne dessus. Un cocktail de
couleurs en harmonie avec sa peau et ses cheveux bruns. Une beauté et un charme
que ne savait ignorer aucun de mes instincts, les mots dans la bouche s’accumulaient,
ils s’agençaient dans un ordre lyrique, mais je m’abstenais de les prononcer.
Elle m’entrainait vers ses amies assises autour d’une table
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