Deuil poétique...:poème...
Rien qu’un
souffle de vent d’un instant
Ayant parcouru l’étendue
de mes rêves
Emportant le
charme de mon allégresse ainsi perdant sa substance
Impuissant presque
j’ai regardé la fleur de mes hallucinations s’asséchant
Ultime rose, la mienne,
dans le jardin de Benimaclet
Egarée, semble à
jamais ma clé du bonheur
Raclé de fond en
comble aussi mon assurance déjà en fumée
Par l’invraisemblable
absence à venir dans mon existence, jadis ivre de respirer les multiples
expressions de ton visage immergé de cette avalanche de tendresse que tu me déversais
Comme perdu dans
le silence de la disparition
Mon esprit s’en
allait dans les abysses des souvenirs
Reniflant ses infimes
saveurs de tes parfums et de ta sueur de nos rencontres intimes
Affolé dans l’océan
de la solitude, le passé m’est d’une importance ultime
Contrebalançant de
vive voix cette inquiétude oppressant mon présent devenu aigre
Afin que l’aube
de l’espoir rassure par son chœur de lumière mon cœur subitement dans l’obscurité
de ton départ
J’étendais encore
les mots de la dernière rencontre de nos soupirs, je sentais aussi les caresses
de nos mains enlacées dans l’élan de ce plaisir à deux
Immergés, étions
nous dans la complicité de ces douceurs parcourant nos corps se frottant
Que de bribes de
sourires inachevés, mieux que toutes les lettres d’amour entre amants
Loin de toute prétention
ta présence me comblait d’une plénitude d’exister
Aujourd’hui, mes
larmes couleront de mes yeux
Elles seront
brillantes et bruyantes
Chaudes d’amertume
sur mes joues
Mes lèvres n’auront
point honte à confesser que je pleure parce que tu n’es plus là
Commentaires
Enregistrer un commentaire