Lueur de tendresse sous le froid hivernal de Valence...(2)

De par la fenêtre, la ville soupirait comme languissant sous la fraicheur douce de ce vent provenant des aires lointaines, balayant d’un geste lascif la surface de la mer jusqu’à souffler dans les dédales des avenues et des rues à Valence, grisant la bonne mine des arbres.
Enlacés, plus aucun mot, nous ne prononcions plus rien, si ce n’est que nos gestes valaient toute l’importance de l’instant, une effusion de tendresse pleine de fluidité que nous vivions. Que de sourires inachevés remplis de désirs et de soupirs muets que nous conjuguions comme un pâtissier façonnant la pate du plaisir.

De temps à autre, nous trempions nos lèvres dans ce cocktail assaisonné au citron timidement glacé. La nuit s’était profondément creusée, à peine nous nous rendions compte. Il fallait partir, les yeux de ma belle me déversait toute la sollicitude du monde.je me sentais bien combler. C’est peut être ça qu’on appelle de l’amour. Si c’est cela alors j’y étais arrivé.

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