Lueur de tendresse sous le froid hivernal de Valence...

Tous les deux assis sur son canapé rouge, elle ne me quittait pas des yeux. Je parlais longuement, mais son regard comme une lumière incandescente et tendre caressait chaque millimètre de ma face. Évasivement, je pouvais contempler le charme de son sourire pendant, un message semblait s’y inscrire, des mots muets que seules, les oreilles de mon cœur écoutaient avec attention. Nous nous regardions et nous nous parlions, mais nos cœurs aussi, eux, parlaient le langage qui est le leur, échangeant des pétales de roses et des petits mots gentils. Un arôme latent semblait auréoler nos âmes et, une certaine gêne nous empêchait de vivre cette attraction qui nous emballait.

Il fallait briser la glace. Alors je m’étais permis de lui faire une requête ; celle de poser sa tête sur ma poitrine. Elle le fit avec délicatesse. Puis je me suis mis à caresser ses cheveux lisses lentement. Un moment, j’avais senti comme une petite secousse, elle levait son visage vers le mien, rapprochant ses lèvres bien rouges vers les miennes, et sur son canapé rouge, nous échangions notre premier baiser. Un baiser au goût de nicotine et de gin tonic. Un instant magnifique sous le froid d’hiver à Valence. Point n’est besoin de dire que j’ai admirablement aimé : « Me encanta »disent les espagnols.

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