Un monde en fracas...

Telle une raie sur le réel palpable qu’est l’existence
Une incise sur la marche de ce monde où nous sommes arrivés
D’où nous repartirons avec certitude car l’éternité n’est une assurance pour personne

Cherchant à construire non pas seulement le sens de la vie, mais aussi cette substance sur laquelle s’arcboute la raison de vivre, au delà de l’imminence temporelle des exigences de notre métabolisme
Une morale commune, une notion tellement vaste et relative malgré l’unicité de l’homme
Chacun possédant des valeurs qui sont siennes selon son histoire, pas inconnues, ni nouvelles non plus, universelles mêmes, mais d’importance nuancée et relative qu’il est difficile de designer la bonne ou mauvaise morale, si ce n’est que s’accepter dans nos différences que de décider de la super morale à laquelle devraient s’arrimer les autres morales désignées comme impies.
Le monde tel qu’il évolue n’ouvre guère la brèche à un optimisme allègre .Le tumulte entrechoquant des valeurs ne sème que de la fertilité de l’obscurantisme où la liberté sera atrophiée au nom des prétextes sécuritaires et l’incertitude de la paix dans toutes les dimensions de l’existence, le monde tourne bien mal, bien trop
mal…
Camus a, peut être, vu bien avant ces contemporains l’imbroglio à venir sur le devenir du monde et, Houellebecq lui a vu, peut être un peu plus que Camus car il a été plus prophète

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