Ma petite étoile lente et verte...poème...

Ma petite étoile lente et verte

Loin d’être filante, ta trainée pleine de cristal

Sur la pente où s’est incliné l’instant allègre

Dans les abscisses ronflantes de la vie, et de l’idylle

Sur le parvis de la destinée, à l’aube d’un matin

Ainsi naissait notre amitié sur le sentier du jour

Des moments agréables sous le ciel

Des douceurs inouïes sur nos visages épanouies

Eblouissant le plaisir d’exister en roses d’être

Dans cette lumière de l’innocence enfouie dans tes yeux

Se lisait la démesure de ton âme affable et assoiffée d’être aimée

A chaque millimètre de cette candeur imprégnant ta figure

Cette fragilité humaine que seul l’amour peut rassurer

J’aurais voulu être une chanson que tu pourrais écouter

Quand le crépuscule recouvre l’essence du jour

Ou quand l’aurore annonce le jour nouveau

Pour que ton esprit se satisfasse dans la légitimité de ce désir d’être avec cet autre que soi pour te plaire de vivre dans la plénitude de  deux en un

Je sens encore la fraicheur de tes lèvres sur les miennes, un souvenir sur tant d’autres, inoxydables ; la substance même de mes espoirs

Telle cette saveur vespérale des mimosas aspergeant le temps quand le noir déploie sa cape sur le monde ; entretenant la sensualité de cette teinte, synonyme de tous les maux rongeant la vie des hommes

Je t’espère comme la pluie afin que la verdure sempervirente dans le fond de tes yeux éclaire les pupilles noires de mes regards perdus loin de toi