Extrait de mon roman...
J’avais pris une
douche froide. J’avais laissé l’eau froide m’asperger le corps pour infiltrer
sa fraicheur dans le fond de mon être .Debout sous ce soleil ardent, le corps
emballé dans ce costume noir où une
chemise blanche scintillait avec une complicité non moins tacite, pour
laisser pendre un style sobre. Le bénéfice de la douche froide malgré le soleil
brillant à la limite de l’intolérable, j’en bénéficiais. La route était bien étroite
et, bondée de véhicules. Des klaxons à tue têtes se faisaient entendre, un
vacarme de vrombissement retentissait jusqu’à étrangler et, asphyxier le tympan,
perdant sa sensibilité. Des cris, des énervements à profusion rendaient encore
plus insupportable l’atmosphère. Il n’y avait pas d’autre choix que d’accepter
cette schizophrénie générale. C’était notre quotidien .Nous en avions marre mais,
nous ne pouvions rien faire qu’accepter. La vivre comme telle, cette folie.
Quelques minutes d’attente dans ce brouhaha inlassable et, j’entendais une voix
perçante qui hélait les syllabes de mon nom. Un bus venait de s’arrêter et, une
bonne amie me conviait de prendre place à ses cotés. Une carcasse de ferraille
où rugissait un puissant vrombissement, sa tôle rouillée à l’arrière vers les
feux de position et sur le flanc droite, me paraissaient comme un signe de négligence,
d’inattention.
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