LA PANNE DE LA DEMOCRATIE EN OCCIDENT.

LA PANNE DE LA DEMOCRATIE EN OCCIDENT.

-Une démocratie hypothéquée par des politiques désinvoltes et passionnés par l’abus des pouvoirs qui leur sont consignés par les lois, usant de leur position des privilégiés pour biaiser les principes de libre concurrence et la limpidité démocratique, jusqu’à faire promouvoir des intérêts illégitimes, ainsi ponctionnant par les subterfuges sur un trésor public où contribuent les citoyens par les impôts.
-La démocratie comme pouvoir du peuple est gangrené par l’escamotage des garanties légales par une minorité, à qui est confié le droit de diriger par les élections ;une petite dictature n’éjectant que le chaos et démontrant plus les limites de ce plébiscite autour d’un système de gouvernance que l’on croit être le plus excellent en matière des droits et des libertés, oubliant souvent l’apologie des devoirs et des obligations en émanant.
-Sans le peuple comme œil vigilant du mécanisme, une démocratie ne peut valoir. Elle est un instrument ne pouvant valoir que lorsque celui qui est propriétaire-le peuple-en use pleinement et correctement. Malheureusement, elle a perdu toute son essence à travers la promotion excessive de la liberté, où l’être perd son sens de discursivité de souverain primaire-tout pouvoir de critiquer, de choisir et de déchoir  les dirigeants de la cité est sien-pour se laisser bercer dans l’illusion du pouvoir par un vote dont l’enjeu est illusoire presque démagogique et improbable, et aussi cet encens de consommateurisme à tous égards distrayant son esprit dans la quête de la plénitude du bonheur ici bas.
-L’inertie de sa passivité est presque totale malgré quelques convulsions patentes d’un malaise infini, sur lequel l’oligarchie tente de trouver de solutions de substitution par la désignation des boucs émissaires à travers des idéologies farfelues et dénuées de bon sens, plus oblitérant vers une homogénéité brandie comme paravent d’un nationalisme cynique où les étrangers et leurs cultures sont désignés comme des intrus.
-Amadouer leur peuple et imbiber son esprit dans un élan morbide de solidarité dans un processus de culpabilisation d’une tierce partie bien innocente, qui est présentée comme la première menace contre laquelle devrait s’exercer une légitime défense de ses propres valeurs culturelles sous-tendant leur société :un ensemble de critères transgénérationnels devant conserver son originalité et ne souffrir que d’un métissage condescendant où ils priment, ainsi opposer les hommes dans un conflit socio culturel –bien distraits dans cette futilité-et abuser les mains libres du pouvoir de diriger.
-La liberté dans ce système, devient une notion nocive pour les hommes, d’autant plus qu’elle est la seule instance où l’individu exerce pleinement son pouvoir par l’usage et l’abus de son corps, en passant par des théories prédisposant l’être à une nouvelle esthétique où s’exercent presque de prouesses scientifiques viles afin de satisfaire les passions inassouvies de pouvoir de l’être sur sa propre existence, lesquelles passions cyniques et lugubres au nom d’un art vulgaire-magnifié-et lugubre à la limite d’un air ultra gothique proche d’un décor à la Mad Max(ou encore Thunderdome ), et digne d’un monde où le sexe sauvage est plus qu’une religion comme dans le monde du Marquis de Sade.
-Pendant ce temps, que de désastres économiques s’accumulent et des affaires politico judicaires ne cessent d’augmenter et d’être révélées-la gangrène de la corruption- ,ainsi qu’une multitude de guerres dont l’occident est la cheville ouvrière ,souvent sans l’avis de leurs peuples respectifs souverains, brisant les équilibres géopolitiques régionaux et contraignant des milliers de gens sur les routes de l’exil sans être en mesure d’assumer son rôle de sapeur pompier et son pseudo prétexte humanitaire pour se donner bonne conscience.

-Des démocraties teintées de manipulation de l’opinion publique ;une démagogie et une prestidigitation de transparence où la raison d’état ou encore mieux le secret d’état ,laissent libre cours à des décisions unilatérales au nom d’une real politik dont les conséquences sont démocratiques ,car vécues d’abord par le peuple avant d’être un problème à résoudre par la politique, qui souvent est loin de cette réalité, mais les procédures d’enclenchement bien oligarchiques avec comme corollaire l’impunité totale des auteurs-une délinquance bien couverte par les lois-.La démocratie en Occident a montré ses limites et elle parait bien essoufflée, il faut la réinventer.

Commentaires

Articles les plus consultés