Soliloque (20)...

J’avoue que ses manières circonspectes et circoncises manquant de sensualité et d’élégance m’énervaient au plus haut point, aussi brèves soient elles, je les supportais. Je tentais de m’y accoutumer malgré la révulsion au plus profond de mon être, une insurrection dodue m’emplissant les trippes avec un malin plaisir tendant de déteindre le désir que valaient ces instants de commune attraction .Presqu’au confluent de la passion et de la détestation ; un tourbillon où je tentais de ne point  immerger pour trouver un juste milieu : un équilibre, fusse t il précaire pour maintenir cette relation à peine commencée. Je la regardais pataugeant dans son expertise qui ne m’impressionnait même pas d’un iota. La laissant trôner dans son illusion aux encoignures pleines de mesquinerie et de surabondance. Un sourire tacite incisait cette ire qui menaçait d’imbiber mon esprit. La seule parade que je pouvais réserver à mes instincts impulsifs était un rire absurde. Le suc de l’absurdité avait un effet inhibiteur sur la colère jusqu’à la transformer en fait dérisoire ; n’est ce que Rhonda Byrne disait que le rire attire la joie qui libère la négativité (Cette colère qui empoisonnait le moment s’envolait donc avec le rire) .Alors je me laissais donc entrainer non sans ironie tacite par ses gesticulations révérencieuses.

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