PRELUDE D’UNE FIN PLEIN DE SOUBRESAUTS AU CONGO/KINSHASA.
PRELUDE D’UNE FIN
PLEIN DE SOUBRESAUTS AU CONGO/KINSHASA.
-Un poids s’est déchargé
de la Kabylie ,
une incommensurable perte pour le prétendu katangais de Hewa Bora. Moïse
Katumbi est revenu dissident et, vivant d’un voyage plus que périlleux ; il
était allé se soigner contre un mal devenu récurent depuis l’invasion du Congo
Kinshasa par les armées rwandaise, ougandaise, érythréenne, burundaise etc. Un empoisonnement
à l’arsenic entend- t-on dire. Ce qui n’est pas impossible d’autant plus que l’homme
avec la popularité qui est sienne, ne
pouvait que déranger certaines officines assoiffées de pouvoir, mais sans stratégies
et charisme de leadership pour amadouer la foule.
« Déjà en 2007,
revenant d’une mission à Kinshasa, son avion avait manqué à un crash, et une enquête
avait été diligentée, mais aucune conclusion n’a été diffusée depuis. Une habitude
dans le fonctionnement plus que normal des institutions congolaises. »
Et une métaphore
de ce dernier a été plus que claire sur l’avenir politique de Kabila, en évoquant
l’impossibilité comme l’imposture d’un troisième penalty ,qui pourrait voir la
foule déferler sur le terrain, allusion faite à la révolution burkinabé et à cette tentative impropre que voudraient tenter
certains membres de la majorité présidentielle à modifier la constitution pour lui
permettre de se présenter aux élections de 2016.
-Avec cette année
qui commence Kabila est assis sur la braise ardente avec un Katanga, où certainement
la rumeur n’a pas été en sa faveur avec la dégradation brusque de la santé de
son gouverneur adoré, dont le club porte très haut l’étendard de la province et
du pays au niveau continental comme mondial.
Mais aussi, un
des leaders katangais ,pas de moindre, le tonitruant avocat Jean Claude Muyambo
a déjà pris le large de la majorité présidentielle :ce bateau presqu’ivre,
où des apprentis sorciers tentent par des incantations juridico politiques de
conjurer le sort scellé par l’article 220 de la constitution, pensant pouvoir éterniser
un régime englué dans l’incapacité sécuritaire, le suc de la corruption, le clientélisme
,brillant par l’impunité judiciaire des acteurs contrariant fortement avec ce
discours d’investiture de 2006 où retentit la célèbre phrase inactive jusqu’aujourd’hui : « les
portes de prison sont grandement ouvertes »,un avertissement qui ne valait
que pour une certaine catégorie d’acteurs de la société.
-Ainsi le Katanga
est presque perdue, Le Kivu autant, avec les instabilités et tueries chroniques
dues à l’insécurité et, aussi avec la popularité de Vital Kamhere qui ne fait
que croitre. Quant à la province orientale, dont la ville de Kisangani porte
encore les stigmates frais de l’affrontement entre les armées rwandaise et
ougandaise en 1998, elle ne peut être d’accord avec l’actuelle décision de
cantonner dans son sein les éléments de FDLR qui ont semé la désolation dans le
Kivu, sans compter avec le manque de résolution de l’affaire Mbororo et le problème
des massacres en Ituri de la part des ADF/NALU.
Pour le reste du
pays leur hostilité au régime est bien connue. La fin n’est qu’à une année et
la solution est bien simple : soit partir ou se maintenir par la force.
Cette dernière perspective est bien probable avec les éléments tels la hiérarchie
militaire rwandaise proche de ce que fut le RCD Goma, un ministre de la défense
au passé et accointances avec les milices et, les FDLR installés à Kisangani,
un vrai cocktail pour semer le chaos.
Les forces armées congolaises ont été purgées
des éléments susceptibles de faire preuve de bravoure et galvaniser la troupe
au profit des corrompus et conspirateurs.
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