L’INFUSION CULTURELLE OCCIDENTALE EN AFRIQUE
L’INFUSION CULTURELLE
OCCIDENTALE EN AFRIQUE
-La culture,
véritable suc à travers lequel le monde a été taillée selon les desideratas de l’occident.
Son modus operandi de la pensée unique où il est prôné une uniformisation des mœurs
au nom de la liberté de la personne. L’homme affranchi des contraintes de la morale,
se définissant plus qu’à travers qu’un excès de liberté sur soi même, plaidant
la sacralité du principe et son indépendance afin d’assouvir dans le suc de son
imagination permissive. Une débauche insalubre voulant couvrir son opprobre sur
toute l’humanité au nom d’une campagne de défense de la liberté individuelle.
-Le terme liberté
n’est elle pas une conception universelle et unilatérale d’une certaine
conscience historique dont les péripéties souffrent des dissemblances ! Entre
l’occident et le reste du monde ! Le premier voudrait être le fer de lance
de l’exportation de son modèle comme étant la version la plus parachevée de la
liberté devant exister sur la terre des hommes.
-Et sa culture
paraitra comme le summum des attitudes humaines selon des vocables aux contenus
spécifiques et propres à son imaginaire. La perfection d’une façon de vivre à
la quelle devrait s’arrimer tout être. Ainsi démontrant que le choc des
civilisations n’a pas été un rendez vous du donner et de recevoir, mais un
crime odieux ayant démantelé des cultures millénaires sous-tendant des identités
de populations entières, prédisposant leur psychologie dans une architecture éparse
comme des idées archaïques et impossibles d’impulser le bien être collectif et
la cohésion intercommunautaire, ainsi qualifiées de sauvages.
-Les indépendances
ne vont rien changer à ce bourrage des crânes, déjà le modèle économique et
politique dont nous héritons va continuer cette colonisation mentale. Les péripéties
historiques ayant formaté la psychologie et la sociologie européennes dans la défense
de ses droits et ses libertés sont un croquis propre et bien incrusté dans ses gènes,
définissant ses ripostes devant les tentatives de modifier le pragmatisme de
ses acquis illustres ; et aussi bien différent de l’histoire africaine
dans ses paradigmes ayant conditionné ses traditions et ses coutumes.
-Et si, la colonisation
a pris fin en théorie, ses agrégats idéologiques sont restés à travers des structures non escamotables
comme l’éducation scolaire et universitaire, l’administration de l’état,
l’économie et la religion ainsi que cette rubrique indispensable des états
modernes qu’est la coopération internationale.
-Un concept plein
d’injonctions déguisées où s’exerce un droit de regard du maitre sur l’élève
dans une configuration du monde qui est sienne, une construction de son
imaginaire dont les règles incontestables sont édictées par lui, avec une
cotation distribuée à chaque entité du tiers monde émancipé de son autorité,
ainsi érigeant un absolutisme idéologique comme modèle politique parfait où
bien des substrats sociologiques africains se trouvent obsolètes et vidés de
leur essence.
La pensée est à sens unique, le monopole
occidental est un rouleau compresseur qui veut le monde à sa traine par la
politique et la diplomatie.
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