L'HÉRÉSIE DÉMOCRATIQUE EN AFRIQUE...

L’OCCIDENT, PARRAIN DE L’APOSTASIE DEMOCRATIQUE

À peine les volontés éveillées par les leaders clairvoyants, la conscience africaine a été bâillonnée par une récupération sous-adjacente des indépendances à travers des coups d’état ayant évincé des démocraties à peine existantes, pleine de confusions entretenues par les métropoles. 

Toute cette manoeuvre était d'introduire les évictions et les divisions, et ainsi récupérer les situations à leurs avantages par les hommes de paille.

Ainsi la liberté politique et civique sera piétinée au nom de l’équilibre idéologique, émergeant dans la période post-deuxième guerre mondiale : les démocraties occidentales comme le bloc de l’Est appuieront des régimes africains, malgré le non-alignement des uns et des autres, laissant perpétrer des violations graves des droits fondamentaux dans ce système politique de la pensée unique, la fois hybride en praxis et en alliance.

ECORCHURE SUR LA DEMOCRATIE

-Des partis populaires comme le soviet suprême vont museler le continent avec  la bénédiction l’un ou l’autre camp. Le scenario est quand même une hallucination, quand on parle communisme, on ne peut s’en empêcher de voir une salve d’entreprises occidentales exploitant les richesses dans ledit pays comme ce fut au Congo-Brazza par exemple. Le libéralisme a toujours sous-tendu la manœuvre. 

Malgré toutes les idéologies de rupture, à la fois politique et culturelle, l’Afrique est restée pas moins un territoire sous administration indirecte dans la pensée comme dans l’action. Obéissant à des injonctions de l’occident pour embraser le continent dans des conflits où, ni les peuples, ni les individus ne savaient espérer de leurs lendemains, dont l’essence n’était que pure procuration d’un malentendu entre deux grandes puissances cherchant à avoir la mainmise sur son destin de futur esclave. 

Ainsi vont se succéder des guerres, des coups d’état, des assassinats de masse, que de sang innocent coulant pour des raisons obscures et inavouées du néo-colonialisme.

PROCURATION PLEINE DE FARCE DEMOCRATIQUE

Apres 1990, s’entonne le chant lyrique de la démocratie après l’effondrement de l’URSS. Malheureusement, comme à l’indépendance, c’était une arnaque ; le processus ainsi initié où l’occident contraint ses chiens à lâcher du lest : la liberté d’expression et de manifestation(quelque peu libérée), le multipartisme politique, et le tout emballé dans une prestidigitation des élections libres et transparentes, dont la validité ne dépendait que d’une certaine communauté internationale composée des anciens prédateurs d’hier (esclavagistes, colonisateurs, assassins des leaders politiques africains de la première heure).

Ainsi après et avant 1990 n’a été  que blanc bonnet et bonnet blanc. Le peuple restait assoiffé de bien-être, prostré dans la pauvreté, et les dirigeants cooptés continuaient à perpétrer les maux, en bradant les ressources du continent au profit d’une certaine économie internationale dirigée par les états prédateurs.

La logique continuait et n’avait point changé d’un iota bien que des pseudos révolutions semblaient émerger ci et là sur le continent.

Nous étions bel et bien dans leur étau avec la complicité de cette bourgeoisie compradore que Charles Blé Goudet appelle : "les sous-préfets locaux."